Feux sonores : comment vous conformer à la nouvelle réglementation ?

La  réglementation impose désormais de compléter le message des feux sonores par la localisation géographique. Découvrez dans cet article pourquoi c’est important et les services que nous vous offrons pour vous mettre en conformité.

Depuis un peu plus d’un an, le message diffusé sur la phase rouge des feux piétons sonores doit obligatoirement être complété du nom de la « localisation géographique ». Par cette expression, le texte réglementaire fait référence au nom de la voie traversée. Ainsi, les messages diffusés doivent désormais ressembler à ça : « Rouge piéton, rue de la République ».

Les messages peuvent être complétés d’autres indications qui permettront aux personnes aveugles et malvoyantes de mieux s’orienter et comprendre leur environnement, par exemple : « traversée en deux temps » lorsqu’il y a un îlot refuge à mi-parcours, la direction d’un point d’intérêt particulier ou encore les points cardinaux. Nous recommandons de procéder à une concertation des associations locales d’usagers pour choisir la formulation la plus adaptée.

 

La réglementation des feux sonores décryptée, téléchargez-la !

 

Pourquoi ces indications sont aussi importantes pour les personnes aveugles et malvoyantes ?

Jusqu’à l’année dernière, l’indication de la localisation géographique sur le message « Rouge piéton » n’était que facultative. Pourtant, pour les personnes déficientes visuelles, c’est essentiel. Lise Wagner, notre experte en accessibilité, elle-même non-voyante, nous explique pourquoi :

« Une personne qui a toutes ses capacités visuelles interprète la couleur du feu en fonction de son environnement. Elle distingue la chaussée, les trottoirs, l’orientation de la figurine « piétons », le tracé du passage…, autant d’éléments qui échappent généralement aux personnes aveugles ou malvoyantes. Nous devons tout deviner à l’oreille ! Quand il existe plusieurs traversées proches les unes des autres, comme c’est le cas la plupart du temps, la seule indication de la couleur du feu suffit rarement à savoir à quelle traversée elle s’applique. Le nom de la rue est une donnée objective sur laquelle on peut facilement s’appuyer. C’est beaucoup plus sécurisant ! »

lise-traverseDe nombreuses villes avaient devancé la loi à la demande des associations locales. Citons par exemple Lyon, Paris, Montpellier, Nice, Nancy, mais aussi de plus petites comme Bourg-en-Bresse.

Ces indications sont d’autant plus nécessaires aujourd’hui. Avec la multiplication des pistes cyclables, du tramway et des bus à haut niveau de service, les carrefours se complexifient. C’est la raison pour laquelle le CEREMA a publié en ce début d’année ses recommandations pour la sonorisation de ce type d’intersections. Vous les retrouverez dans la fiche intitulée « Carrefours comportant au moins une traversée équipée de signaux R25 (BHNS, tramway) », téléchargeable gratuitement.

Le guide complet des feux sonores : réglementation, usage, historique…

 

Pourquoi faire appel à des experts ?

Dans sa dernière publication, le CEREMA conseille de « faire appel à des professionnels pour l’implantation des dispositifs sonores et leur réglage car la perception du son dans l’environnement urbain est un problème complexe. »

Depuis 1993, date à laquelle nous avons mis en service nos premiers feux sonores radiocommandés, nous avons en effet acquis une expertise unique dans le domaine. Nous pouvons donc réaliser pour vous :

  • L’audit accessibilité de votre parc de feux piétons avec des préconisations chiffrées pour sa mise aux normes ;
  • La fourniture, le paramétrage et la mise en service des modules sonores ;
  • La formation de vos techniciens à nos outils de paramétrage afin que vous puissiez acquérir cette compétence en interne et rester autonomes.

Découvrez notre offre de service pour la mise aux normes de vos feux piétons et notre nouvelle carte électronique EO+ !

Mis en ligne le 10 novembre 2016

 

Le guide complet des feux sonores et leur réglementation décryptée ! Je les télécharge !

Lise

Créer une culture commune entre tous les acteurs engagés pour rendre la ville et ses services accessibles à toutes les personnes qui vivent avec un handicap, c’est ce qui m’anime au quotidien !